Au courant de l’année 2017, Tangente, l’Agora de la danse, les Grands Ballets canadiens et l’École de danse contemporaine de Montréal emménageront dans le nouvel Espace danse de l’Édifice Wilder, qui donne sur la place des Festivals. En attendant le grand rassemblement de ces compagnies phares sous un même toit, voici un survol de leur programmation hivernale et printanière.

Les Grands Ballets canadiens de Montréal

En juillet prochain, Gradimir Pankov, directeur artistique des Grands Ballets depuis 18 ans, passera le flambeau à Ivan Cavallarie, l’actuel directeur artistique du Ballet de l’Opéra national du Rhin. Des moments importants de l’histoire des Grands Ballets et quelques-uns de leurs grands succès seront à l’affiche pour marquer ce départ, notamment le Le Lac des cygnes, dansé par le Ballet de l’Opéra de Perm (du 22 au 26 février), et Le Mariage de Figaro du Ballet national d’Ukraine (du 26 au 29 avril). Le ballet contemporain sera aussi à l’honneur à la Place des Arts, avec Minus One, d’Ohad Naharin (du 23 mars au 1^er avril), ainsi que le programme triple Falling Angels et Evening Songs, de Jiří Kylián, et Searching for Home, de Stephan Thoss (du 25 mai au 3 juin).

Danse Danse

Danse Danse braque une fois de plus ses projecteurs sur des compagnies et chorégraphes renommés comme de jeunes créateurs, et propose pour la première fois un spectacle sur la scène circulaire de la TOHU. Place à la diversité, avec des créations québécoise (suie, d’Anne Le Beau, du 1^er au 11 février), vancouvéroises (un programme triple interprété par le Ballet BC, du 5 au 8 avril, et Telemetry, de Shay Kuebler, du 18 au 22 avril), et bruxelloise (Rain, d’Anne Teresa De Keersmaeker). Until the Lions, la dernière chorégraphie du brillant Londonien Akram Khan, sera présentée à la TOHU dans une impressionnante scénographie à 360 ̊ (les 17, 18, 19, 23, 24, 25 mars).

Usine C

Des créations d’ici et d’ailleurs sont à l’affiche de la très pointue Usine C. Le duo formé de Clara Furey et de Peter Jasko revient danser son conte d’amour épuré, Untied Tales (du 9 au 12 février); Alessandro Sciarroni s’approprie les codes du schuhplattler (littéralement, « battre la semelle »), une danse folklorique de Bavière et du Tyrol, dans Folk-s /Will you still love me tomorrow? (du 21 au 23 février); Dana Michel explore dans Mercurial George « l’archéologie de son héritage culturel et fouille dans les recoins les plus troubles de ce qui la constitue » (du 28 février au 3 mars); Louise Lecavalier s’inspire de la figure du Chevalier inexistant d’Italo Calvino — un personnage sans corps qui ne prend forme qu’à travers son armure — dans sa nouvelle chorégraphie, Mille batailles (du 8 au 10 mars); enfin, Ame Henderson et Matija Ferlin unissent leur force créatrice, « comme une série de dons qu’ils se feraient l’un à l’autre », dans Out of season (du 25 au 27 avril).

Tangente et l’Agora de la danse

Les deux compagnies ont élu domicile dans l’Édifice Wilder et se sont refait une beauté sur le Web pour l’occasion. Allez leur rendre visite dans leurs nouveaux locaux, dès le mois de février pour l’Agora de la danse, et le mois de mars pour Tangente. À l’affiche, des créations sur les thèmes de l’émergence et de l’art numérique, ainsi que de la danse urbaine empreinte de poésie.

Plus de performances contemporaines

Jetez aussi un œil sur les programmations multidisciplinaires du Théâtre La Chapelle et du MAI. Et pour ne rien manquer de la crème de la crème de la performance contemporaine, rendez-vous au Festival TransAmériques (du 25 mai au 8 juin 2017) et au festival d’arts vivants OFFTA.

Pour la suite : Les concerts à voir à Montréal pour adoucir l’hiver

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